Extrait du livre :
"La théorie du succès"
Nos convictions
On entend souvent des phrases comme : « cela est ma conviction profonde », « mon intime conviction est… ». Qu’est-ce que cela veut dire au juste ? Le dictionnaire Larousse définit le mot « conviction » comme étant un « état d’esprit de quelqu’un qui croit fermement à la vérité de ce qu’il pense ». On peut trouver aussi d’autres définitions comme : « certitude fondée sur des preuves évidentes », « certitude de l’esprit fondée sur des preuves jugées suffisantes ». On l’assimile couramment à d’autres notions telles que « opinion » et « croyance ».
Il y a deux mots-clés dans ces définitions. Le premier est l’état d’esprit, et le deuxième la certitude.
En quoi une conviction est-elle différente d’une opinion ou d’une croyance ?
C’est le degré de certitude qui établit la nuance entre les trois termes. Une conviction véhicule une certitude plus grande qu’une croyance, qui, à son tour, dépasse en certitude une opinion. Une conviction représente donc une forme de croyance où le degré de certitude qu’on y accorde est très élevé. On a plus de certitude en son for intérieur quand on est convaincu de quelque chose que quand on y croit. Mais puisque, on ne peut mesurer ce degré de certitude concrètement, il est difficile de voir cette frontière qui sépare ces notions, on les présente souvent comme synonymes. Parfois, on peut employer indifféremment les trois mots pour exprimer un même point de vue. Mais dans le cadre de ce travail, cette distinction est capitale. En effet, une conviction véhicule une certitude qui s’approche d’une vérité absolue. Ça devient même un élément d’identification de la personne qui la porte. Alors qu’une opinion peut être changée facilement, car elle se base sur des arguments moins évidents et aisément critiquables.
Quelle est l’importance d’avoir des convictions ?
Avoir des convictions peut présenter un carburant puissant pour atteindre des buts très hauts. Les convictions incitent à prendre des actions concrètes. Plus on est certain de l’aboutissement de notre projet, plus on s’engage activement dans le but de le réaliser. Toutes les grandes réalisations dans l’histoire sont produites par des auteurs qui témoignaient d’une grande passion de ce qu’ils faisaient, car ils avaient des convictions fortes.
Quels sont les dangers des convictions ?
Souvent, ceux qui portent des convictions les expriment sur le terrain. Ils passent à l’action, car leur certitude qu’ils font de leurs idées est tellement forte que les idées opposées leur paraissent banales, voire à combattre et faire disparaitre.
Il faut contrôler la source de ses convictions et avoir une sorte de réflexion sur les avantages et les inconvénients de chacune d’elles sur le plan personnel. Il faut surtout en demeurer le véritable auteur, et les former délibérément. On peut citer plusieurs exemples de convictions, quelquefois même opposées, construites de toutes pièces par autrui sur des références très persuasives (exemples : luttes de classe, communisme, capitalisme, fin du monde en 2012 [mystifiée par l’histoire], grand remplacement, etc.).
C’est pour cela que je pense qu’il faut rester maitre de ses convictions, et en adopter en toute connaissance de cause, pour réaliser ses propres projets.
Comment peut-on former des convictions ?
Comme les croyances, les convictions se basent sur des références. Plus ces références sont solides, crédibles, claires, plus une croyance se transforme en conviction profonde. Donc, pour avoir des convictions sur un sujet, une idée, un projet, il faut simplement trouver des références, le maximum possible. Cela peut s’obtenir par un travail de réflexion. C’est très important de déterminer les convictions qui peuvent servir notre développement personnel. Quand on fixe un objectif à atteindre, la meilleure façon d’accélérer le cheminement vers la réalisation de l’objectif en question, c’est d’adopter des convictions pertinentes.
Les convictions peuvent se former dans un processus naturel, souvent inconsciemment, car quand on croit à quelque chose on cherche à la valider davantage. On a tendance à tordre tout ce qui peut constituer une preuve valable pour justifier sa croyance. C’est un processus inconscient qui s’engage avec la formation de la croyance. Dans le cas où ce processus mènerait vers des preuves fortes, la croyance devient une conviction, une sorte de vérité invincible pour la personne qui l’adopte.
Ceux qui croient, par exemple, aux phénomènes paranormaux, ils vont voir dans tout ce qui est inexplicable une référence pour dire que les phénomènes en question existent bel et bien. Si par exemple, on voit des lumières inhabituelles dans le ciel, on s’oriente tout de suite à interpréter cela comme un phénomène paranormal. Dans ce sens, l’apparition des formes géométriques gigantesques dans des champs cultivés, ce qu’on appelle les « agroglyphes » ou « crop circles », se perçoit tout de suite comme un message codé qui vient de l’extérieur. Une fois que les preuves (les références) deviennent suffisamment solides, on parle plutôt de conviction.
Encore une fois, je pense important de signaler que le fait de prendre conscience de la puissance que nous offrent les convictions (sur le plan des actions) peut être exploité pour réaliser rapidement nos buts. La partie suivante vous en dit davantage…